Jimmy Opeta

Novembre 2015

Accueil des écotouristes par Jimmy Opeta – Président de l’association d’écotourisme « Te ui tama no Ragnivavae »

Jimmy Opeta est originaire du village de Mahanatoa à Raivavae.

Président du comité de l’association d’écotourisme « Te ui tama no Ragnivavae » depuis le 10 octobre 2010, Jimmy Opeta protège de toute son énergie les valeurs de son île, sa culture, ses traditions, son environnement.

Jimmy Opeta a été nommé Sentinelle écologique par le comité de protection de l’environnement de Raivavae depuis le début mars 2017.

 

Jimmy Opeta – Président de l’association d’écotourisme de Raivavae

 

Mot du Président

  • Notre projet d’écotourisme à Raivavae a vu le jour en 2009 grâce aux efforts de la population de l’île, avec l’appui de nos amis de Suisse.
  • L’objectif de notre association est d’impliquer la population au développement d’un tourisme valorisant le patrimoine naturel et culturel de notre île. Des touristes en quête d’authenticité et de découvertes sont hébergés pendant un mois chez l’habitant ou en pension de famille. Ils participent aux activités quotidiennes de pêche, d’agriculture et d’artisanat. La communauté de l’île est associée à l’organisation des activités, des excursions et des journées thématiques. Les bénéfices des séjours leurs sont reversés directement.
  • Cette initiative d’intègre parfaitement à la stratégie de développement touristique de la Polynésie française 2015 – 2020 basée sur l’homme et la nature. Et le projet de réserve marine des îles australes porté par la population et notre association, pourrait accroître davantage l’attractivité de nos îles pour l’écotourisme international. (source « The Pew Charitable Trusts » )                             

Jimmy Opeta en 2013 à Genève 

«A Raivavae, explique Jimmy Opeta, on pratique la pêche et l’agriculture. Voilà nos seules ressources et nous devons les protéger de la pollution. Longtemps, le tourisme a été prohibé, de même qu’on interdisait la vente d’alcool. Fallait-il se moderniser? Le plus important, pour nous, est de faire les choses doucement. Nous voulons retrouver la culture de nos ancêtres et la pérenniser. Il s’agit également de sensibiliser la jeunesse à notre patrimoine.» Quitte à les laisser faire du rock, à la manière du groupe Tikahiri, star du metal polynésien? «Pourquoi pas, tant que c’est fait avec raison…» (source « Tribune de Genève » juin 2013)